1. Une hausse du nombre de mois de travail exigés pour recevoir l’allocation
Pour commencer, les conditions pour accéder à une allocation-chômage en cas de perte d’emploi seront durcies.
Aujourd’hui, il faut avoir travaillé au moins 6 mois au cours des 24 derniers mois (ou des 36 derniers mois pour les plus de 53 ans) pour pouvoir en bénéficier. À partir du 1er décembre, 8 mois d’activité sur les 20 derniers mois seront exigés (ou sur les 30 derniers mois pour les plus de 57 ans). Cela sera donc nettement plus difficile d’y accéder. Pour rappel, jusqu’à fin 2021, quatre mois de travail suffisaient pour avoir droit aux allocations-chômage.
2. Une durée d’indemnisation maximale plus courte
Les mécanismes en place font que ces changements auront aussi un impact direct sur les durées minimale et maximale de l’allocation-chômage. Sauf très forte hausse ou baisse du taux de chômage, les concernés pourront donc être indemnisés au minimum 6 mois (contre 4,5 mois aujourd’hui). Mais seulement 15 mois au maximum (contre 18 mois actuellement). Pour les plus de plus de 57 ans, la limite sera de 22,5 mois d’indemnisation (contre 27 mois aujourd’hui).
Ces nouvelles règles s’appliqueront aux droits ouverts après un contrat de travail s’achevant à compter du 1er décembre 2024. Ceux qui seront déjà en cours d’indemnisation à cette date ne seront pas concernés.